top of page

Le Centre Hospitalier Jean LECLAIRE de Sarlat et son Institut de Formation d’Aides-Soignants (IFAS) participent à la 13ème campagne de prévention et d’incitation aux dépistages VIH-IST-Hépatites, créée et coordonnée par le Réseau VIH-Dordogne.

​

Les objectifs généraux de cette campagne visent toute la population :

​

  • Combattre l’idée fausse que le VIH ne touche que des populations à risque et par voie de conséquence la stigmatisation de celles-ci.

  • Promouvoir la prévention du SIDA, des IST et des Hépatites auprès de toute la population en Dordogne de façon adaptée à la période estivale.

  • Faciliter l’accès au dépistage où que l’on soit en Dordogne.

Lancement de la 13ème campagne d’été de prévention et d’incitation aux dépistages VIH-IST-Hépatites à Sarlat

A Sarlat, le lancement de la campagne de sensibilisation aura lieu le mardi 21 juin 2016. Les élèves de l’IFAS de Sarlat participeront le soir de la fête de la musique, au stand d’information et aux actions de prévention et de sensibilisation du grand public dans les rues (« jeu questions/réponses», « bracelet de solidarité », sensibilisation et distributions d’outils (cartes contacts, marques-pages, affiches), de ballons, de documentations adaptées et de préservatifs masculins et féminins).

​

En complément de ces actions, les différents outils de la campagne rappelant les lieux où l’on peut se faire dépister en Dordogne, seront disponibles tout l’été dans le hall et les salles d’attentes du CH de Sarlat.

VIH/SIDA : quelques rappels

 

Séropositivité = infection par le virus / SIDA = maladie

Le Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH) est un rétrovirus qui infecte la personne et affaiblit son système immunitaire. Il conduit, à plus ou moins long terme, à l’apparition du Syndrome d’ImmunoDéficience Acquise (SIDA). Il est nécessaire de réaliser un diagnostic précoce afin que le traitement soit le plus efficace possible (mise sous traitement dès la découverte).

 

Un moyen de prévention efficace et facile : le préservatif

Il existe des préservatifs masculins et féminins, même si ces derniers sont encore trop peu répandus. La pose d’un préservatif nécessite certaines précautions qui peuvent ne pas être évidentes, d’où la nécessité d’informations à ce sujet (vérifier son bon état et la date de péremption, penser à pincer le réservoir, ne pas superposer deux préservatifs...)

 

De nouvelles techniques de tests diagnostiques de l’infection au VIH

  • Sur prise de sang, on utilise désormais un test dit « ELISA combiné » plus performant que les tests antérieurs : il détecte les anticorps dirigés contre le VIH (anti-VIH) et l’antigène viral; il se positive donc précocement après infection. Si le test de dépistage est positif, le biologiste fait une analyse de confirmation sur le même prélèvement sanguin ; une deuxième sérologie de confirmation doit être faite (deuxième prélèvement) pour vérifier que les anticorps détectés sont bien liés à une infection par le VIH et identifier le type de VIH présent (VIH 1 ou VIH 2).

  • On est sûr d’être non infecté par le VIH si le test de dépistage Elisa combiné est négatif six semaines après l’exposition supposée au VIH, et non plus trois mois, comme auparavant. En revanche, si la personne prend un traitement préventif suite à une exposition supposée au VIH, le test de dépistage doit être réalisé trois mois après l’arrêt du traitement, comme c’est le cas actuellement. Seul un résultat négatif à l’issue de ce délai permet d’affirmer l’absence du VIH.

  • Dans les lieux dédiés, les professionnels proposent aussi le dépistage de toutes les Infections Sexuellement Transmissibles conjointement à celui du VIH.

  • Il existe aussi des tests dits rapides (TROD) car se lisant au bout d’une trentaine de minutes (voire moins pour certains) ; ils sont utilisés en orientation diagnostique, 3 mois après la prise de risques.

  • Les auto-tests sont en vente libre dans les pharmacies depuis le 15 septembre 2015.

 

Des principes qui guident le dépistage de l’infection VIH en France

  • Attention portée aux droits de la personne (respect de la confidentialité et possibilité d’anonymat, information adaptée et consentement éclairé).

  • Garantie de l’accessibilité (diversité de l’offre de dépistage et gratuité).

  • Promotion de la démarche volontaire de dépistage.

 

Le dépistage peut se faire

  • Dans un laboratoire d’analyses avec ou sans ordonnance.

  • Depuis le 1er janvier 2016, les Centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic (CeGIDD) des infections par les virus de l'immunodéficience humaine, des hépatites virales et des infections sexuellement transmissibles remplacent les Centres de Dépistage Anonyme et Gratuit (CDAG).

  • Dans un Centre de Planification et d’Education Familiale (CPEF).

  • Dans une association habilitée pour réaliser les tests rapides d’orientation diagnostique (TROD).

bottom of page